Alors que le chronogramme annoncé par les militaires décline l’organisation d’un dialogue national inclusif en avril 2024, dont l’Archevêque de Libreville, Monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba sera le principal président des assises. Puis, en juin 2024, le parlement actuel sera transformé en Assemblée constituante qui, lui devra intervenir pour la rédaction de la future Constitution gabonaise pour son adoption en décembre 2024.
Pour ce faire, la refonte du système électoral très décrié ces dernières années interviendra début 2025 enfin de procéder à un toilettage et ramener ce système apprécier par l’ensemble des gabonais et surtout, des acteurs politiques. Dans cette optique, le Code électoral et la liste électorale devront d’être dépoussiérés au peigne fin entre mars et avril 2025 car, ce fichier plusieurs fois tripatouiller mériterait un toilettage en profondeur mais surtout, une mise à plat dudit fichier afin de repartir à zéro et, d’avoir un nouveau fichier. En juillet 2025, les cartes d’électeurs seront ainsi distribuées pour les élections prévues le mois d’aout 2025.
Selon le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), « Ce chronogramme vise à impliquer activement le peuple gabonais dans un processus de décision démocratique. Cette transition représente un moment historique pour notre pays. Un pas déterminant vers un meilleur avenir pour tous les Gabonais », a affirmé le colonel Ulrich Manfoumbi, porte-parole du CTRI avant de prévenir que celle-ci se laisse toutefois être assujetti au prochain dialogue national inclusif qui donnera à cet effet son avis final sur la date de la prochaine élection présidentielle au Gabon.
Toutefois, il serait en effet très judicieux que ledit fichier électoral soit remis à plat et, de procéder à des enrôlements car, le fichier actuel comporterait des irrégularités décriées par l’ensemble des gabonais, « on y retrouve des personnes décédées, des doublons, des personnes qui ne retrouvent pas leurs noms sur les listes mais pourtant son reconnues par le logiciel en question, bref, il y a tellement d’irrégularités dans ce fichier qu’il mérite d’être mis à plat », indique un acteur politique du pays.
Nous y reviendrons…
Times Infos
Par Serge Nguema.