Brice Clotaire Oligui Nguema serait a quelque peu en mal au regard de la tourmente intervention de l’ancien premier ministre d’Ali Bongo après son passage à la radio française RFI ces derniers jours.
Gouvernance caduque, nominations copains coquins, gestions opaques, stratégie en lambeaux, développement dans tous les sens sans véritable orientation aisée, bref, les mêmes affres dont a longtemps brillé l’ancien régime sous Ali Bongo sont en réalité ce à quoi le Gabon continue de vivre, malgré l’avènement du régime Brice Clotaire Oligui Nguema après avoir évincé Ali Bongo et sa cohorte à la tête du pays.
Alain Claude Billie By Nzé a ainsi mis sur la table, un constat alarmant dont fait montre l’actuel régime du pays au regard de nombreux dérapage selon lui, « on nous a reproché durant très longtemps la mal gestion du pays mais, l’on peut aisément remarquer que les griefs dentant font également les beaux temps du régime actuel », a indiqué l’ancien premier ministre d’Ali Bongo.
Brice Clotaire Oligui Nguema serait mal conseillé ou mal entouré ?
La question vaut ainsi de se mettre à table afin de constater soi-même. Déjà, l’on constate la prépondérance d’occupation des postes tant ministériels que dans les administrations publiques et privées. Sommes-nous donc face à la grande promotion des retraités dans cet élan administratif ?
D’autres part, celle pourtant décrié par l’actuel président de la transition au Gabon dans la charte, le phénomène de copains-coquins. Brice Clotaire Oligui Nguema serait-il pris dans son propre piège ?
Alain Claude Billie By Nzé aurait-il raison sur son intervention récente ? D’aucun dirait oui car, malgré les grandes réformes annoncées, les mêmes erreurs du temps d’Ali Bongo se produisent également sous l’ère Oligui Nguema Brice Clotaire.
Autant de questions qui pourraient donner le manque de sommeil a des nombreux gabonais très regardants de la situation actuelle dans le pays.
À l’orée du dialogue national d’avril 2024 dont le pays s’apprête à organiser, des langues se délient au quotidien pour non seulement décrier certaines manigances obscures et surtout, de la véracité de celle-ci.
« Je crois que le chef de l’État est sous une emprise qui ne dit pas son nom. Les mêmes problèmes qu’on a vécus lors de l’époque d’Ali Bongo sont malheureusement de retour mais, en grande pompe. Il y a un très grand désordre dans l’administration en ce moment, les ministres nomment leurs parents, ils pratiquent tous l’esprit du tribalisme à grande échelle. On se demande bien si notre héros national ne serait pas sous l’emprise des vieux lobbys ou, ils veulent tous aussi se faire de l’argent comme l’a fait régime d’Ali Bongo », s’est exprimé Patrick SAPAS.
Espérons donc voir un changement de paradigme, un changement de mentalité et surtout, la fin de l’hégémonie des copains-coquins au sortir du dialogue national d’avril. Donner la chance à chaque famille d’être représentée dans la haute administration du pays etc…
Affaire à suivre…
Times Infos
Par Nancy Moto.