Visiblement, c’est ce que pensent certains Gabonais au regard des sorties tonitruantes qu’a orchestré les acteurs principaux du parti démocrate gabonais PDG le 8 mars dernier à Libreville.
Alors que le Gabon connait depuis le 30 août 2023 la restauration des institutions et la mise à plat des partis politiques, particulièrement celui érigé par Bongo Ali et sa cohorte de la YoungTeam. L’on peut non seulement constater une santé de santé de faire du parti démocrate gabonais qui, sous le nez du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions CTRI dont Brice Clotaire Oligui Nguema est le patron à la tête du pays, pourrait être interpréter comme une sorte de défiance à grand échelle.
Outrageant les textes réglementaires de cette formation politique, les anciens hiérarques de ce parti politique ne se sont pas laissé prier pour remettre sur pied le rouleau compresseur à l’orée des festivités marquants le 56e anniversaire dudit parti politique.
Serait-il donc d’un arrangement dans les sphères obscures entre l’actuel chef de l’État gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema et les anciens barons du PDG sous la houlette de certains lobbys français et ceux des pays de la zone 4 d’Afrique centrale ? La question reste ainsi pendante sur les lèvres des observateurs surtout, quand on constate la réhabilitation et le réaménagement des instances de cette formation politique conduite à ce jour par Paul Biyoghe Mba lui, ancien premier ministre en compagnie d’un autre premier ministre d’Ali Bongo, Alain Claude Billie By Nzé.
Les forces d’inerties seraient alors au grand rendez-vous pour se refaire une santé et surtout, de reprendre le pouvoir afin de mettre à mal la tranquillité des gabonais cultivée depuis le coup de libération du 30 août 2023 ?
Un énième questionnement que se demandent l’ensemble du peuple gabonais. Brice Clotaire Oligui Nguema serait-il sous une emprise pour laisser faire ?
Ce parti politique au pouvoir depuis 68 jusqu’à août 2023 est resté le souffre-douleur des habitants du pays, entre autre, une justice inégale, des crimes çà et là, des injustices de tous genres, de l’oppression multiples, d’une gestion chaotique du pays et des deniers publics de l’État, des détournements de haut niveau, des élections truquées et tronquées, des spoliations de toutes catégories, des emplois muselés etc (…) sont, autant de facteurs qui ont longtemps caractérisés l’hégémonie des acteurs de ce parti politique dont Ali Bongo donnait les pleins pouvoirs en sa doubles qualité de chef de l’État du pays et de distingué camarade Président (DCP) appellation politique du rang qu’il occupait.
Brice Clotaire Oligui Nguema va-t-il garder le mutisme ? Lui le grand lecteur des œuvres du Prince de Machiavel.
Déjà, des irrégularités subsistent à l’approche du dialogue national inclusif qui, au détriment de la participation de l’ensemble des gabonais, il a été choisi que de quelques 580 participants sur les prés de 2 millions d’habitants que compte le Gabon. Un fait notoire qui pourrait ainsi faire croire une certaine mèche d’avec les pratiques peu orthodoxes impulsées par les anciens hommes de pouvoir déchus d’Ali Bongo. Sont-ils tous à la manœuvre ?
Affaire à suivre…
Times Infos
Par Nancy Moto.