Fête du 1er Mai à l’ARTF au Gabon : entre restauration et mise en place du dialogue social

C’est formidable de voir la fête du travail célébrée avec tant de convivialité professionnelle à l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires (ARTF) au Gabon. La reconnaissance du travail et la camaraderie sont des éléments essentiels pour une atmosphère de travail positive.

Du moins, c’est ce qui résulte de la célébration des festivités du 1er mai à l’autorité de régulation des transports ferroviaires au nord de Libreville dont Joseph Paul Ibouili, Secrétaire Exécutif de cette entité du chemin de fer, en compagnie de sa suite et des partenaires sociaux en tête desquels, le SYNA-ARTF et le SNAARF ont partagés des moments de convivialités lors de cette récente fête du travail mondial.

En communion d’ensemble, les deux syndicats de cette maison de la régulation ferroviaire au Gabon ont proposé un cahier de charge uniformiser où il est clairement spécifié les différentes préoccupations des agents de l’ARTF sur le court, moyen et long terme. Cette rencontre festive a donc été le théâtre de la remise officielle dudit cahier pour qu’enfin, des lueurs d’espoirs puissent naitre de celui-ci.

Entre autre, la formation des agents, l’effectivité sur le paiement d’assurance maladie Ascoma, l’égalité des chances en respectant l’équilibre salariale, le respect de la grille salariale, le transport des agents, en somme, les bonnes conditions de travail de tous les agents de l’autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF).

Des facteurs qui ont trouvés l’assentiment des responsables de cette autorité ferroviaire quand on sait que les dirigeants actuels y sont depuis près de 8 mois et, entendent mettre les bouchés double dans l’optique de véritablement conduire l’ARTF de toute sa restauration en ayant des équipes fortes, compétentes, dévouées et déployées sur le long du chemin de fer Gabonais qui s’étend sur près de 648 kilomètres, traversant 4 provinces du pays. Pour les deux présidents des syndicats, SYNA-ARTF, Ondimba Alexandre et, Dany Mvouma pour le SNAARF, « le souhait serait de voir l’ensemble des préoccupations connaitre des lendemains meilleurs pour un apaisement et, un dialogue franc entre la gouvernance de l’ARTF et les partenaires sociaux que sont les syndicats et délégués du personnel ».

Sur un tout autre axe, la Fête du Travail, également connue sous le nom de Fête des Travailleurs ou Fête du Premier Mai, est une journée célébrée dans de nombreux pays à travers le monde en l’honneur des contributions des travailleurs au progrès et au bien-être de la société. Son origine remonte au mouvement ouvrier du XIXe siècle, qui militait pour de meilleures conditions de travail, notamment la réduction de la journée de travail à huit heures.

Aux États-Unis, la date du 1er mai a été choisie pour commémorer les événements de Chicago en 1886, lorsque des milliers de travailleurs ont manifesté pour exiger une journée de travail de huit heures. Les manifestations ont parfois dégénéré en affrontements violents, et plusieurs travailleurs ont été tués. En hommage à ces événements, le 1er mai a été déclaré journée internationale des travailleurs lors du congrès de la IIe Internationale Socialiste en 1889.

Depuis lors, le 1er mai est devenu une journée de célébration du travail et des réalisations des travailleurs à travers le monde. Il est souvent marqué par des défilés, des discours, des rassemblements syndicaux et d’autres événements visant à mettre en lumière les enjeux liés au travail et aux droits des travailleurs.

La signification de la Fête du Travail peut varier selon les pays et les cultures, mais elle reste un symbole important de solidarité ouvrière et de lutte pour de meilleures conditions de travail.

Times Infos

Par Kamba Orliack.

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