La décision du comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) de confier la gestion des élections futures au ministère de l’Intérieur suscite des inquiétudes quant au respect des principes fondamentaux de transparence et d’indépendance dans le processus électoral. En effet, cette action semble être en contradiction avec les principes déclarés du CTRI, qui prône une transition démocratique juste et équitable.
En confiant la responsabilité des élections au ministère de l’Intérieur, le CTRI risque de compromettre l’impartialité du processus électoral. Le ministère de l’Intérieur, en tant qu’organe gouvernemental, pourrait être perçu comme étant sous l’influence directe du pouvoir en place, ce qui soulève des préoccupations légitimes quant à la manipulation possible des élections en faveur des intérêts du gouvernement actuel.
De plus, cette décision semble précipitée, car elle est prise avant même la tenue des assises du référendum, qui devraient définir les contours de la transition politique et institutionnelle. En agissant de la sorte, le CTRI semble violer ses propres principes en ne respectant pas le processus démocratique convenu pour déterminer les modalités de la transition.
Pour garantir l’intégrité du processus électoral et restaurer la confiance du peuple dans le système politique, il est impératif que le CTRI réévalue sa décision et s’engage à respecter les principes démocratiques fondamentaux. Cela pourrait impliquer la mise en place d’un organe indépendant chargé de superviser les élections, afin d’assurer leur impartialité et leur transparence.
En fin de compte, le respect des principes démocratiques et des normes internationales est essentiel pour assurer une transition politique réussie et légitime. Le CTRI doit être attentif aux préoccupations soulevées par sa décision actuelle et agir en conséquence pour garantir un processus électoral juste et équitable, conforme aux aspirations démocratiques du peuple.
Times Infos
Par Frederick Sondo.