Dans un contexte où la lutte contre la désinformation est devenue un enjeu majeur pour les démocraties modernes, le ministère gabonais de la Communication et des Médias, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a organisé un atelier de renforcement des capacités des professionnels des médias. Cet événement, qui s’est tenu le mercredi 19 mars à Libreville, a permis de sensibiliser les journalistes et acteurs de la presse gabonaise sur l’importance du respect de la déontologie et du professionnalisme dans l’exercice de leur métier.
Un appel à la rigueur journalistique en période préélectorale
Intervenant à cette occasion, la ministre de la Communication, Laurence Ndong, a insisté sur la responsabilité des médias dans la diffusion d’informations exactes et vérifiées, surtout à l’approche de la prochaine élection présidentielle. Elle a rappelé que le journalisme, en tant que pilier fondamental de la démocratie, doit s’exercer dans un cadre éthique strict, garantissant la fiabilité des informations et évitant toute manipulation susceptible de semer la confusion au sein de l’opinion publique.
« La presse joue un rôle crucial dans le bon fonctionnement d’une démocratie. À l’aube d’un nouveau cycle électoral, il est impératif que les médias gabonais fassent preuve d’un professionnalisme exemplaire, en respectant les principes de véracité, d’objectivité et de neutralité dans le traitement de l’information », a-t-elle martelé devant les participants.
L’importance du respect de l’éthique et de la déontologie
Lors de cet atelier, plusieurs intervenants ont rappelé les fondamentaux du journalisme, notamment le respect de la vérité, la vérification des sources et la nécessité d’éviter la propagation de fausses informations, qui peuvent fragiliser la cohésion sociale. La ministre a mis un accent particulier sur l’éthique et la déontologie, soulignant que ces principes ne sont pas de simples recommandations, mais des obligations pour tout professionnel des médias soucieux de crédibilité et de sérieux.
Un des participants, journaliste d’un grand quotidien national, a salué cette initiative en déclarant : « Nous avons un devoir moral envers nos lecteurs et nos auditeurs. Cet atelier nous rappelle que notre mission ne se limite pas à informer, mais aussi à garantir l’exactitude et l’intégrité des contenus que nous diffusons. »
Vers une presse gabonaise plus crédible et responsable
Face aux défis que représente la désinformation à l’ère du numérique, les autorités gabonaises estiment que la formation continue des journalistes est une nécessité. Le ministère de la Communication a d’ailleurs annoncé que ce type d’ateliers sera multiplié afin de doter les professionnels des médias des outils adéquats pour exercer leur métier avec plus de rigueur.
En s’engageant dans cette dynamique, le Gabon aspire à renforcer la qualité de son paysage médiatique, en faisant de la presse un véritable moteur de développement démocratique et social. Plus qu’un simple métier, le journalisme est un sacerdoce qui exige rigueur, responsabilité et engagement envers la vérité. Ce message, porté haut et fort par Laurence Ndong, résonne désormais comme une injonction pour tous les acteurs du secteur.
Times Infos
Par Amir Baron