Le réseau ferroviaire au Gabon suscite de vives préoccupations au sein des autorités, alors que des rapports révèlent une détérioration alarmante de l’infrastructure. Avec des décennies de négligence et de sous-investissement, les rails du pays sont devenus un symbole de vétusté et d’insécurité croissante.
Des sources gouvernementales indiquent que plusieurs sections critiques du réseau sont désormais considérées comme dangereuses, avec des risques accrus d’accidents causés par des ruptures de rails, de la vétusté des traverses, du matériel roulant défectueux et de bien d’autres raisons. Les habitants des zones desservies par ces lignes expriment leur frustration face aux retards constants, aux pannes fréquentes et aux conditions précaires des trains.
Le gouvernement gabonais reconnaît l’urgence de moderniser le réseau ferroviaire pour garantir la sécurité des voyageurs et stimuler le développement économique. Des plans visant à mobiliser des fonds et à engager des réformes sont en cours d’élaboration, mais des défis majeurs persistent, notamment le financement et la coordination des travaux de rénovation.
Les experts soulignent également l’importance d’une gestion efficace et transparente des ressources allouées au secteur ferroviaire pour éviter les détournements de fonds et maximiser l’impact des investissements.
Dans un contexte où le transport ferroviaire est vital pour l’économie nationale, l’urgence d’agir pour moderniser le réseau est devenue une priorité incontestable pour les autorités gabonaises, précisément, Brice Clotaire Oligui Nguema, Chef de l’Etat, Président de la Transition au Gabon.
Rappelons à toutes fins et utile que le Transgabonais est le chemin de fer du Gabon, dont le premier tronçon fut mis en service en 1978 sous la houlette de feu Omar Bongo Ondimba, composé d’une unique ligne de 669 km reliant Owendo, port minéralier situé dans la banlieue de la capitale Libreville, à Franceville, située sur le fleuve Ogooué, en l’occurrence, le Haut-Ogooué.
Times Infos
Par Berleck Moanda.