Depuis le coup d’État du 30 août 2023, qui a mis fin aux 14 ans de pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, la famille de l’ex-président multiplie les actions judiciaires pour contester la légitimité de leur détention. Alors que le régime de transition dirigé par le général Brice Clotaire Oligui Nguema maintient une ligne ferme, les avocats de la famille Bongo tentent d’obtenir des libérations avant juillet 2025. Entre accusations de torture, pressions internationales et stratégies judiciaires en France comme en Afrique, la bataille s’intensifie sur le terrain juridique et politique.
Des accusations de détention arbitraire et de torture
Ali Bongo Ondimba, l’ex-chef d’État déchu, est assigné à résidence à Libreville depuis le putsch, tandis que son épouse Sylvia Bongo Ondimba et leur fils Noureddin Bongo Valentin sont incarcérés à la prison centrale de Libreville. Depuis plusieurs mois, leurs avocats dénoncent des conditions de détention inhumaines et des violations des droits fondamentaux.
Selon les défenseurs de la famille Bongo, rapporté par le journal panafricain Africa Intelligence (AI), Sylvia et Noureddin auraient été victimes de traitements dégradants. Des allégations de torture à l’encontre de Noureddin Bongo ont même été formulées, suggérant des sévices physiques et psychologiques, tandis que Sylvia Bongo aurait été forcée d’y assister. Ali Bongo et ses fils Jalil et Bilal seraient, quant à eux, privés de toute communication avec l’extérieur et soumis à une pression psychologique intense.
Face à ces accusations, les autorités gabonaises n’ont pas communiqué officiellement sur les conditions de détention, maintenant un silence qui alimente les spéculations et les critiques sur la gestion de ce dossier sensible.
Une riposte judiciaire en France et en Afrique
Pour contester ces détentions, les avocats de la famille Bongo ont adopté une stratégie offensive sur le plan international. Une plainte a été déposée en France en mai 2024, dénonçant une « séquestration arbitraire » et demandant des mesures urgentes. En parallèle, un recours a été introduit auprès de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, une instance basée en Gambie, pour faire pression sur le régime d’Oligui Nguema.
L’objectif de ces actions est double : obtenir la reconnaissance officielle des violations présumées des droits humains et contraindre les autorités gabonaises à négocier des libérations. Les avocats espèrent que ces recours, soutenus par des organisations internationales de défense des droits de l’homme, influenceront le cours de la justice au Gabon.
Un enjeu politique pour la transition gabonaise
Cette contre-offensive judiciaire intervient dans un contexte délicat pour Brice Oligui Nguema. À la tête d’un régime militaire de transition, le général doit à la fois rassurer la population sur ses intentions de refondation du pays et gérer l’héritage controversé de la dynastie Bongo.
Les pressions internationales s’intensifient, notamment de la part de certaines capitales occidentales préoccupées par la stabilité du Gabon et le respect des droits de l’homme. La gestion de ce dossier pourrait influencer la crédibilité du régime de transition, qui prévoit des élections pour restaurer un pouvoir civil.
Alors que la famille Bongo cherche à accélérer le processus judiciaire en vue d’une possible libération avant juillet, la réponse des autorités gabonaises reste incertaine. Ce bras de fer judiciaire et politique pourrait redéfinir les équilibres de pouvoir au Gabon et marquer une étape décisive dans la transition post-Bongo.
Times Infos
Par Cédric Baloch
Source : AI.
MON PROJET DE SOCIÉTÉ ❤ POUR LE
GABON !!!!
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L’ERREUR À NE PLUS COMMETTRE !!!
À mon humble avis, si notre pays n’a pu décoller en plus de 60 ans, c’est tout simplement parce que nos intelligences, en tant que bonne ressource humaine, n’avaient été greffées sur une forte idéologie de dépassement et d’accomplissement pour consacrer des objectifs de prospérité pour tous.
À sa place, le système politique pdgiste aura finalement consacré l’idéologie du kounabelisme d’État, responsable de tous les maux du Gabon jusqu’à ce jour. Une philosophie de dégradation de la société gabonaise, ayant permis la détérioration du raisonnement du gabonais qui soit propre aux meilleures délibérations d’esprit, la destruction de la solidarité organique communautaire et le pillage de la chose publique gabonaise à des niveaux déments !
Pour ma part, je crois qu’un début de solution à la problématique de developpement du Gabon devrait obligatoirement passer par des Assises Culturelles souveraines, pour recentrer les gabonais sur leurs codes traditionnels et ésotériques, afin de transcender cette impureté d’âme qui a pris corps dans le receptacle d’estime du gabonais, et faire jaillir à la place une gabonité authentique plus emblématique au regard des courants de pensée et de comportements venus d’ailleurs.
C’est tout le Bien que je souhaite à mon pays et rien ne serait plus beau sous le soleil équatorial d’Afrique Centrale.
Bien à tous,
Jean Baptiste Nyonda, spécialiste en Communications Marketing de Marques, Angleterre. Probable prétendant à la fonction présidentielle gabonaise..
Etes-vous candidat ?