Gabon : L’association « Vague Verte » s’implante à Bitam et s’engage pour les plus vulnérables

Bitam, 1er mars 2025 – C’est une nouvelle dynamique de solidarité et d’engagement social qui vient de voir le jour dans la ville de Bitam, au nord du Gabon. L’association Vague Verte, dont la vision repose sur la justice sociale et la solidarité envers les populations les plus vulnérables, a officiellement lancé ses activités dans cette localité du Woleu-Ntem. Une cérémonie marquée par des actions concrètes en faveur des orphelins et du système éducatif, et par la mise en place de nouvelles coordinations locales chargées d’amplifier l’impact de cette initiative.

Des actions sociales en faveur des orphelins et du système éducatif

Fidèle à sa mission d’assistance aux populations fragilisées, Vague Verte a débuté son implantation par une visite à l’orphelinat de la paroisse catholique de Bitam. À cette occasion, une délégation conduite par le vice-président de l’association, Joël Mpiga, a procédé à la remise d’un important don destiné aux enfants en détresse. « Nous avons à cœur d’apporter un soutien concret aux populations vulnérables, notamment aux orphelins, aux enfants abandonnés, aux jeunes filles mères et aux personnes du troisième âge », a-t-il déclaré lors de la remise des aides.

Poursuivant son engagement pour l’amélioration des conditions de vie, Vague Verte s’est ensuite rendue au lycée Évangélique Edzang Nkoulou, un établissement privé protestant créé en 1958 et aujourd’hui en proie à d’importantes difficultés matérielles et infrastructurelles. Accompagnés du proviseur Éric Nguéma Nguéma, les membres de l’association ont pu constater l’état préoccupant des locaux : vétusté des bâtiments, absence de vestiaires et manque de bibliothèque conforme aux standards académiques.

Face à ce constat alarmant, l’association a immédiatement réagi en offrant un lot de matériel essentiel au bon fonctionnement de l’établissement : une imprimante, un photocopieur et plusieurs cartons de rames de papier. Un premier geste qui marque le début d’un engagement à long terme pour remédier aux lacunes dont souffre cet établissement d’enseignement secondaire.

Une implantation officielle pour un impact durable

Au-delà des actions ponctuelles, Vague Verte a profité de son passage à Bitam pour officialiser son implantation locale. Une cérémonie d’installation de ses nouveaux membres s’est tenue dans la salle de réunions du Conseil départemental du Ntem, sous la présidence de Joël Mpiga. Ce déploiement stratégique vise à assurer une présence durable sur le terrain et à mieux structurer les initiatives de l’association au niveau départemental et communal.

Ainsi, plusieurs responsables ont été désignés pour coordonner les actions de Vague Verte dans le département du Ntem :

  • Coordinateur Communal de Bitam : Éric Nguéma Nguéma
  • Coordinateur Communal Zonal 1 : Jean Joël Obiang Olui
  • Coordinateur Communal Zonal 2 : Jean Ondo Eyi
  • Coordinateur Départemental du Ntem : Gabriel Eyi Akué
  • Coordinateurs Centraux du Ntem :
  • Canton Kess : Herman Ella Asseko
  • Canton Koum : Florence Andeme Zogo
  • Canton Mboa’a : Lucien Nguéma Odzama
  • Canton Ntem 1 : Rosalie Abegue Nzué
  • Canton Mvéze : Jonathan Nguéma

Ces nouveaux responsables auront pour mission de relayer les actions de l’association auprès des populations locales, d’identifier les besoins prioritaires et de coordonner des projets en adéquation avec la vision de Vague Verte.

Un engagement pour un développement inclusif

À travers son implantation à Bitam, Vague Verte ambitionne de s’inscrire dans une dynamique de changement social et de développement durable. « Nous avons le devoir d’améliorer les conditions de vie des populations, d’apporter une assistance multiforme aux couches défavorisées, de promouvoir l’autonomisation des femmes et des jeunes, et de contribuer à l’éducation ainsi qu’à la citoyenneté en milieu jeune », a conclu Joël Mpiga.

L’initiative de Vague Verte à Bitam pourrait ainsi servir d’exemple et encourager d’autres organisations à s’engager activement sur le terrain, notamment dans d’autres régions du Gabon où les besoins restent considérables. Le défi pour l’association sera désormais de pérenniser ces premières actions et de mobiliser des ressources pour un impact encore plus large et durable.

Times Infos 

Par Arthur Asseko.

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