Déclaration de l’ancien candidat à l’élection présidentielle du 12 avril dernier, le Dr Iloko Boussengui Stéphane Germain
À propos des prises de parole inopportunes de M. Ali Akbar Onanga, ancien ministre, et de M. Alain Claude Billy Bi Nzé, ancien Premier ministre du régime déchu, concernant la prétendue crise politico-juridique liée à l’investiture du Président de la République élu, ainsi qu’au statut de Chef de l’Opposition revenant au candidat arrivé en deuxième position malgré son faible score.
Mes chers compatriotes,
À la veille de la prestation de serment du Président élu, Brice Clotaire Oligui Nguema, investi de la confiance de 94,85 % des électeurs lors de la dernière élection présidentielle, l’effervescence politique légitime de notre Nation donne malheureusement lieu à des dérives que je ne saurais passer sous silence.
C’est en homme de devoir, profondément attaché à la vérité et au respect des institutions, que je prends la parole aujourd’hui, face à certaines déclarations publiques récentes notamment celles de M. Ali Akbar Onanga, ancien ministre, et de M. Alain Claude Billy Bi Nzé, ancien Premier ministre du régime déchu qui tentent, de façon maladroite voire malveillante, de jeter le doute sur la légitimité du processus démocratique en cours.
Soyons clairs : il n’existe aucun imbroglio politico-juridique au Gabon.
Ce que certains s’évertuent à présenter comme une crise n’est que l’écho de leurs propres frustrations politiques et de leur incapacité à accepter sereinement la volonté du peuple souverain.
L’élection présidentielle de 12 avril 2025, organisée conformément aux dispositions transitoires en vigueur, a été unanimement saluée pour sa transparence, sa paix et sa crédibilité.
Le peuple gabonais, dans un élan historique, a fait un choix clair, massif et sans équivoque en faveur du Président Oligui Nguema pour conduire la refondation de notre République.
Contester ce résultat, ou en minimiser la portée, relève d’une irresponsabilité politique et morale qui ne saurait être tolérée.
J’invite M. ONANGA et tous ceux qui, avec lui, alimentent volontairement la confusion, à revenir à la raison, à lire honnêtement notre Constitution, et à respecter la maturité politique de notre peuple.
Par ailleurs, le refus de M. Billy Bi Nzé d’assumer la fonction de Chef de l’Opposition, conformément à la loi et à son classement à l’élection présidentielle, traduit une forme de désinvolture institutionnelle.
Cette posture fragilise l’équilibre démocratique que nous bâtissons patiemment.
Il est essentiel de rappeler que cette fonction n’est ni un privilège ni une faveur, mais une exigence républicaine, un engagement vis-à-vis du pays et de ses institutions.
Aujourd’hui plus que jamais, la démocratie gabonaise appelle au sens des responsabilités, au dépassement des égos et à l’engagement sincère pour l’intérêt supérieur de la Nation.
À ce titre, j’en appelle à tous les Gabonais et toutes les Gabonaises à se mobiliser, dans la joie, la paix et l’unité retrouvée, pour célébrer l’investiture du premier Président démocratiquement élu depuis l’instauration du multipartisme en 1990.
Cette cérémonie solennelle, prévue le 3 mai prochain à Libreville, marquera l’entrée officielle de notre pays dans l’ère de la Cinquième République, porteuse d’espérance, de renouveau et de stabilité.
J’adresse également un message chaleureux de bienvenue aux délégations amies venues partager cet événement historique aux côtés du peuple gabonais.
Leur présence est un témoignage fort de solidarité internationale, et un hommage à la renaissance politique du Gabon.
Enfin, je rends un vibrant hommage au peuple gabonais pour sa lucidité, sa patience et sa dignité.
Je salue l’engagement des forces vives de la Nation dans cette phase décisive de notre histoire, et j’appelle l’ensemble de la classe politique à faire preuve de hauteur, de loyauté républicaine, et de patriotisme.
Le Gabon a fait son choix. Le Gabon se relève.
Le Gabon avance.
Vive la République ! Vive le Gabon !
Times Infos
La Rédaction.