Hommage national : Oligui Nguema honore la mémoire d’Oncle Didine, pilier du cinéma gabonais

Le Gabon est en deuil après la disparition d’une figure emblématique de son patrimoine culturel, Feu Prince de Capistran, plus connu sous le nom d’Oncle Didine. L’acteur et promoteur du 7ᵉ art, décédé le 5 janvier des suites d’une maladie, laisse derrière lui un vide immense dans le paysage artistique national. Pour honorer sa mémoire et soutenir sa famille endeuillée, le Président de la Transition gabonaise, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est rendu au domicile du défunt, accompagné du ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong.

Un hommage marqué par la reconnaissance

Dans un geste solennel et symbolique, le Chef de la Transition gabonaise a salué la contribution inestimable d’Oncle Didine au rayonnement culturel du Gabon. Ce dernier, tout au long de sa carrière, s’était distingué comme un pionnier du cinéma gabonais, mêlant talent, passion et engagement. Ses œuvres, souvent imprégnées de messages sociaux et de valeurs locales, avaient pour vocation de refléter l’âme du Gabon et de rassembler les générations.

Au cours de cette visite, Brice Clotaire Oligui Nguema a rappelé l’importance de reconnaître les figures culturelles de leur vivant. « Oncle Didine a consacré sa vie à magnifier notre culture. Nous devons continuer à honorer ceux qui, comme lui, portent haut nos valeurs », a-t-il déclaré.

Un artiste en quête de reconnaissance

De son vivant, Oncle Didine espérait recevoir une distinction officielle en reconnaissance de ses mérites. Bien qu’il n’ait pas pu voir cet hommage de son vivant, la visite du Président de la Transition au sein de sa famille marque une forme de reconnaissance posthume. Cet acte renforce l’idée que le Gabon doit s’engager davantage dans la valorisation de ses talents culturels.

Laurence Ndong, ministre de la Communication, a également souligné l’impact de l’œuvre d’Oncle Didine sur le développement du 7ᵉ art au Gabon. « Sa vision et son engagement restent des sources d’inspiration pour les jeunes talents. Nous travaillerons à pérenniser son héritage », a-t-elle affirmé.

Un patrimoine à sauvegarder

La disparition d’Oncle Didine soulève une réflexion sur la nécessité de protéger et de valoriser le patrimoine culturel gabonais. À travers son art, il avait su capturer l’essence du Gabon et la transmettre au-delà des frontières. Il laisse derrière lui un héritage riche mais fragile, qu’il appartient désormais aux générations futures de préserver.

Le décès de cette figure majeure rappelle également l’importance d’un soutien accru aux acteurs culturels gabonais, afin qu’ils puissent continuer à enrichir le pays de leur créativité et de leurs talents.

Une perte inestimable

Le départ d’Oncle Didine est une perte qui touche profondément non seulement sa famille, mais aussi ses collègues et les nombreux Gabonais qui ont été inspirés par ses œuvres. Le Gabon pleure un homme de cœur et de talent, tout en s’engageant à garder vivante sa mémoire.

Avec cet hommage, le Président Oligui Nguema et son gouvernement marquent un tournant dans la reconnaissance des acteurs culturels, réaffirmant leur volonté de faire du Gabon un pays où l’art et la culture occupent une place centrale.

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Par Amir Baron.

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