La presse gabonaise joue un rôle crucial dans la société en fournissant une couverture médiatique des événements nationaux et internationaux. Cependant, malgré leur contribution significative, ils ne reçoivent pas toujours la reconnaissance qu’ils méritent.
Un exemple récent est la couverture médiatique des assises du dialogue national inclusif au Gabon du 2 avril 2024 au 30 du mois en question. Les journalistes et les médias accrédités ont travaillé sans relâche pour informer le public sur les discussions et les décisions prises lors de cet événement crucial pour l’avenir du pays.
Malheureusement, malgré leur engagement et leur dévouement quotidien, la presse gabonaise est parfois reléguée aux oubliettes lorsqu’il s’agit de leurs besoins et de leurs pertes financières, à l’exemple de la mauvaise organisation concernant les badges d’accès au site, de la grande problématique du transport des journalistes qui, lors des premières semaines, étaient laissées.
Etant le parent pauvre dans le pays, les défis financiers auxquels ils sont confrontés (les journalistes), tels que les bas salaires (pas de vente, pas de pub mais, à la solde du politique) et le manque de ressources, peuvent compromettre leur capacité à fournir un journalisme de qualité comme le veut la déontologie de ce métier.
Il est essentiel de reconnaître l’importance du journalisme pour une société démocratique. La presse joue un rôle crucial en tenant le public informé, en surveillant le gouvernement et en faisant entendre les voix des citoyens.
Il est donc impératif que les gouvernements et les acteurs de l’industrie des médias travaillent ensemble pour soutenir et renforcer la presse gabonaise. Cela pourrait inclure des mesures telles que l’augmentation des subventions aux médias légalement constitués, la création de de véritable programmes de formation à la carte et diplômante pour les journalistes et la promotion de la liberté de la presse.
En reconnaissant et en soutenant le rôle vital de la presse dans la société gabonaise, nous pouvons contribuer à garantir que les journalistes et les médias disposent des ressources nécessaires pour continuer à fournir une couverture équilibrée, objective et précieuse des événements qui façonnent l’avenir du Gabon.
Pour l’heure, il serait donc judicieux que les organisateurs du récent dialogue national inclusif se mettent aux pas de course afin de régler au plus vite la question des perdiemes dédiés à ladite presse accréditée, cela permettra aux différents médias de paliers aux nombreuses difficultés financières qui fait le lit chaque jour dans les rédactions tant des médias tv, radio, écrits et en ligne. Particulièrement de la presse privée gabonaise.
Affaire à suivre…
Times Infos
Par Serge Nguema.