Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu se sont entretenus ce mercredi 20 septembre à New York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Les relations entre les deux sont tendues, notamment en raison de la colonisation israélienne des Territoires palestiniens et de la réforme de la justice israélienne.
Mais la Maison Blanche continue d’œuvrer pour les intérêts de l’État hébreu et Benyamin Netanyahu a évoqué la possibilité « d’un accord de paix historique » avec l’Arabie saoudite.
Ce n’est un secret pour personne : depuis un moment déjà, Washington joue les médiateurs entre ses deux principaux alliés au Proche-Orient, Israël et Arabie saoudite. Cela dans l’objectif de normaliser les relations entre ces deux pays.
Le Premier ministre israélien multiplie d’ailleurs les appels du pied au royaume saoudien. Benyamin Netanyahu évoque publiquement des projets d’investissement avec son riche voisin du Sud et rêve des retombées économiques. Mais il rêve aussi de l’impact géopolitique d’une telle alliance dans la région.
Voilà pour la théorie. Mais lorsqu’il s’agit de passer à l’acte, le Premier ministre israélien se montre intransigeant : il veut la paix, mais sans contrepartie.
Cette normalisation a pourtant un prix et il est clairement affiché par les Saoudiens : pas de paix sans le règlement de la question palestinienne et la création d’un Etat palestinien. Inflexible, Benyamin Netanyahu rejette toute concession sur ce sujet et l’a répété mardi soir, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.
Cela laisse peu de marge de manœuvre à Joe Biden. Celui-ci doit en plus aborder, avec Benyamin Netanyahu, un autre dossier épineux : la réforme de la justice en Israël qui préoccupe grandement Washington.
Times Infos
Source : RFI