Alors que le Gabon traverse une Transition militaire depuis le putsch du 30 aout 2023, le pays connait depuis ces dernières semaines, des inondations de tous genres, aussi, des effondrements de terre çà et là à n’en point fini. Des signes annonciateurs ?
D’aucun ne serait sur le point de porter le chapeau sur l’ancien régime déchu d’Ali Bongo et surtout, des 53 ans de magistère de la famille Bongo à la tête du pays dont, les véritables travaux d’assainissement et de réaménagement des voiries urbaines auraient connu des grandes améliorations. Mais, il est visiblement regrettable de constater le déclin actuel par la tombée des fortes pluies sur le territoire national.
Ainsi, des routes coupées, des buses défectueuses, des quartiers inondés et des maisons qui ne sont malheureusement aux soins de ces situations chaotiques entrainant des dégâts matériels etc…
A cet effet, « je pense simplement que la responsabilité incombe à l’ancien régime d’Ali Bongo et de son défunt père. S’ils avaient véritablement fait le travail que tous les gabonais attendaient, on n’aurait pas connu autant de catastrophe dans le pays », s’est exprimé un jeune étudiant gabonais.
Pour l’heure, l’avènement de Brice Clotaire Oligui Nguema au trône du Gabon, viendrait à donner une lueur d’espoir au Gabonais sur ces nombreuses problématiques, « mon souhait à moi c’est de voir que le sauveur de la nation, Brice Clotaire Oligui Nguema se penche copieusement sur les questions des voiries urbaines et même, de tout le pays car, la route est un facteur plausible de l’économie d’un Etat. Mettre en place Libreville II, on ne refuse pas mais, qu’il nous arrange d’abord les routes pour qu’elles soient praticable en toute saisons. Les inondations décriées de tout le monde sont en grande partie causées par la haute négligence de l’ancien régime. Il faut donc que les choses changent de paradigme », a rajouté cet étudiant.
« Le Gabon ressemble à un pays en guerre. Toutes les routes de Libreville sont pires que les pistes des éléphants. Ne parlons même pas de routes de l’intérieur du Pays. Libreville-Ntoum coupée. Makokou-Ovan coupée. Route de Medouneu coupée. Route Akieni- Onga coupée. Route Tchibanga-Moabi coupée. La Côte d’Ivoire a connu la guerre mais allez voir Abidjan. L’Angola a connu la guerre pendant des décennies mais allez voir Luanda. Le sentiment qui se dégage en regardant l’état du Gabon, c’est qu’il y avait un plan bien pensé de démolition de ce pays. Comment est-il possible qu’un pays qui produit du pétrole, du manganèse, de l’uranium, du bois à foison et j’en passe, puisse se retrouver dans un tel état de délabrement ? Les robinets sont désespérément vides dans les maisons, le courant est aléatoire selon les quartiers, les hôpitaux, les écoles, les lycées, les universités manquent de tout. C’était quoi le plan ? Quels chemins ont pris les centaines de milliers de milliards de francs engrangés entre 2010 et 2023 ? Si les autorités de la Transition ne le font pas pour des raisons de calendrier, le prochain président de la République devra, avant toutes autres choses, faire procéder à un audit des finances publiques gabonaises. Ce serait trop facile de ne pas demander des comptes à ceux qui ont orchestré ce désastre », s’est exprimé à son tour, un leader politique du Gabon.
Nous y reviendrons…
Times Infos
Par Nancy Nguema.