Le Gabon est sous le régime transitoire depuis le 30 août 2023, ce qui a en effet mis le pays dans un contexte très particulier mais, il semblerait que la situation spéciale donnerait des ailes et des plumes à plus d’un chef d’administration donc, l’occasion est pleinement offerte pour se permettre des abus d’autorité en cascades.
Sommes-nous dans un cauchemar ou d’un feuilleton à plusieurs étapes ? La question vaut son pesant d’or car, il est observé çà et là des abus de tous genres venant des ministres, DG, PCA, et de bien d’autres administrés du gouvernement Raymond Ndong Sima 1 et 2 qui ne se laissent aucunement un seul instant pour brandir leurs attributs de pouvoir abusé en cette période hautement sensible que le Gabon vit depuis le 30 août 2023.
Des menaces et surtout, des licenciements abusifs ; des intimidations de tous bords et de bien d’autres maux qui frisent le climat social en milieu professionnel.
Ces hauts cadres de l’administration sont-ils au-dessus d’Oligui Nguema ? Du moins, c’est la question qui fait le lit dans toutes les maisons où résident les victimes de cette mauvaise qualité de comportement.
« En vrai, on se demande exactement ce qui donne la force à ces hommes-là de martyriser les travailleurs gabonais de cette manière. Oui, on le sait avec acuité que nous sommes en période exceptionnelle mais, ces hauts responsables d’administration ont-ils vraiment le droit d’aller jusqu’à faire croire que le code du travail n’est de mise en cette situation exceptionnelle de Transition au Gabon ? Je veux bien qu’on vienne nous dire s’ils ont le droit d’abusés et d’avoir un langage discourtois envers leurs subalternes. Je ne pense donc pas que le Chef de l’État ait intimé à ces hommes-là d’avoir des comportements aussi rétrogrades envers le personnel travaillant », s’est exprimé Aristide Mayol, leader associatif.
A cet effet, il serait bien apprécié de ce qu’Oligurie Nguema fasse un toilettage autour de lui. Non seulement pour lui éviter des mauvaises graines, les dérapages des hauts cadres de l’administration sur les abus de pouvoir dont ils font montre mais aussi, pour maintenir le climat de confiance qui règne entre le peuple gabonais et lui à moins de 19 mois de la fin de la Transition au Gabon. Si, comme l’indiquent des sources concordantes, qu’il serait tenté de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle d’aout 2025. Le moment serait ainsi propice de faire ramener de l’ordre dans la tanière et pourquoi, mettre en place des mécanismes plausibles pouvant sanctionner ceux se livrant aux abus d’autorités de tous genres afin que le Gabon s’arbore essentiellement que dans l’essor vers la félicité tant prôné par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI).
Affaire à suivre…
Times Infos
Par Amélie Koussou.