Au Gabon : l’impact de la libération de certains prisonniers sur l’insécurité et la stabilité sociale dans le pays

La problématique de l’insécurité au Gabon après la grâce accordée aux prisonniers est une question complexe. Bien que la libération de certains détenus puisse potentiellement contribuer à une augmentation temporaire de la criminalité, cela peut aussi être perçu comme un geste de réconciliation et de pardon, favorisant la stabilité sociale à long terme.

Cependant, il est crucial pour les autorités gabonaises de mettre en place des mesures de surveillance et de réinsertion efficaces pour minimiser les risques d’une recrudescence de la criminalité.

Pour le cas d’espèce, l’actuel Chef de l’Etat gabonais est en effet sur le point de réaliser toute sa promesse faite quant à la libération de 1000 prisonniers de toutes les catégories, ceux et celles ayants observer les règles et disciplines en milieu carcéral. Cela a donc conduit à la libération de plus de 500 prisonniers dans le pays mais, une liberté qui laisse à se poser des questions sur la qualité des prisonniers qui ont été graciés à cet effet.

Ainsi, la grâce présidentielle peut avoir un impact sur l’insécurité et la stabilité sociale en fonction de qui est gracié et dans quelles circonstances. Si elle est utilisée pour libérer des personnes ayant commis des crimes mineurs ou pour des raisons humanitaires, elle peut contribuer à apaiser les tensions sociales. Autrement dit, si elle est perçue comme une faveur politique accordée à des criminels ou à des personnes influentes, cela peut aggraver l’insécurité et miner la confiance du public dans le système judiciaire.

Dans cette optique, la transparence et la légitimité du processus de grâce présidentielle sont donc cruciales pour son impact sur la stabilité sociale. Car, Libreville connait depuis ces derniers jours, une insécurité galopante qui laisse à désirer. Braquage çà et là, vol et bien d’autres forfaits, d’aucun accuserait certains détenus qui ont été graciés par les autorités du pays.

Nous y reviendrons…

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Par Malick Aboghé.

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