Gabon : les commissions et sous-commissions des assises du dialogue national inclusif au pas de course

Le Gabon s’engage dans un processus crucial de dialogue national inclusif pour adresser les défis sociopolitiques du pays. Ainsi, garantir le succès de cette entreprise, il a été impératif de mettre en place des 12 commissions et sous-commissions fonctionnelles et représentatives depuis ce 8 avril 2024 dans la commune sœur de Libreville, à Akanda.

Notre article examine les meilleures pratiques et recommandations spécifiques pour faciliter ce processus au Gabon.

  1. Engagement des parties prenantes :

Au terme des constituions desdites commissions, il est essentiel d’engager les principales parties prenantes, y compris les acteurs politiques, la société civile, les groupes ethniques et religieux, ainsi que les représentants des jeunes et des femmes. Leur participation active dès le début renforce la légitimité et l’acceptation du processus.

  • Consultation publique et transparence :

La transparence est fondamentale dans la mise en place des commissions. Organiser des consultations publiques ouvertes à tous les segments de la société permet de recueillir les avis et les recommandations sur la structure et les priorités des commissions. Cela favorise également la confiance et l’engagement des citoyens envers le processus.

  • Inclusivité dans la composition :

Les commissions et sous-commissions doivent être composées de manière inclusive, en garantissant la représentation de tous les groupes ethniques, régionaux, politiques et sociaux du Gabon. Une attention particulière doit être accordée à l’inclusion des femmes, des mouvements associatifs, des jeunes et des groupes marginalisés pour assurer une représentation équilibrée et diversifiée.

  • Renforcement des capacités :

Il est crucial de renforcer les capacités des membres des commissions en matière de dialogue inclusif, de médiation et de résolution de conflits. Des formations adaptées aux besoins spécifiques des participants doivent être organisées pour les préparer à leur rôle et à leurs responsabilités au sein des commissions. Cela, pour mettre en branle les différentes résultantes des commissions et sous commissions orchestrées depuis le vendredi 5 avril 2024.

  • Supervision et suivi :

Un mécanisme de supervision et de suivi rigoureux doit être mis en place pour évaluer régulièrement les progrès des commissions, identifier les obstacles rencontrés et apporter les ajustements nécessaires. Un comité de suivi indépendant peut être institué afin de garantir la responsabilité et la transparence du processus.

Conclusion :

La mise en place effective des commissions et sous-commissions des assises du dialogue national inclusif au Gabon tenue au stade de coopération Chino-Gabonaise d’Angondjé dans la commune d’Akanda est une étape cruciale pour promouvoir la réconciliation, la stabilité et le développement durable du pays. En suivant les approches et les recommandations énoncées dans cet article, les acteurs gabonais à ce dialogue peuvent renforcer l’efficacité et la légitimité de ce processus, ouvrant ainsi la voie à une société plus harmonieuse et inclusive comme le veut l’ensemble des gabonais de toutes les couches sociales. Nonobstant les quelques irrégularités dû à l’organisations de ces assises, la quasi-totalité du comité d’organisation est à pieux d’œuvre pour ne pas laisser de côté le moindre détail.

Nous y reviendrons…

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Par Amir Alexandre Carron.

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