Amir Alexandre Carron : un appel au « OUI » pour une nouvelle ère constitutionnelle au Gabon

Le jeune leader du Komo Océan, Amir Alexandre Carron, a récemment lancé un appel vibrant à ses concitoyens du département du Komo Océan pour voter en faveur du « OUI » lors de la consultation référendaire prévue le 16 novembre prochain. Avec conviction et ferveur, il présente la nouvelle constitution gabonaise comme une opportunité unique pour renforcer la démocratie et promouvoir une gouvernance plus inclusive et équilibrée. Dans un contexte de transformation politique, il invite les populations locales à se rallier à cette cause, pour ancrer le Gabon dans une trajectoire de développement durable.

Une Constitution révisée au service de la démocratie et de l’équité

Pour Amir Alexandre Carron, les réformes constitutionnelles proposées incarnent une avancée historique. La limitation du mandat présidentiel à sept ans, renouvelable une seule fois, représente un gage de stabilité et de continuité pour le Gabon, visant à éviter la concentration du pouvoir et à promouvoir l’alternance politique. En interdisant aux ascendants et descendants du président de briguer le poste suprême, la nouvelle constitution apporte une réponse directe aux préoccupations de népotisme et garantit une démocratie plus équitable. Cette disposition audacieuse a été saluée par de nombreux citoyens qui y voient une étape vers une gouvernance plus transparente et responsable.

De plus, la réorganisation des partis politiques, des associations et de la société civile démontre un engagement clair envers une société pluraliste et structurée. Les nouvelles règles encouragent les acteurs sociaux et politiques à collaborer pour bâtir un Gabon plus inclusif, tout en consolidant la cohésion nationale. Selon Amir Alexandre Carron, ces mesures permettront de redéfinir les règles du jeu politique pour instaurer un climat de confiance entre les dirigeants et les citoyens.

L’héritage du « coup de libération » et l’importance de la stabilité

Le jeune leader rappelle également l’importance du coup d’État du 30 août 2023, qu’il qualifie de « coup de libération ». Ce renversement a ouvert la voie à des réformes profondes et a insufflé un espoir de renouveau parmi les populations gabonaises. Grâce aux efforts du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, des projets ambitieux, tels que le bitumage de plus de 600 kilomètres de routes, ont été lancés pour améliorer les infrastructures et soutenir le développement local.

Amir Alexandre Carron reconnaît toutefois que ce processus est loin d’être achevé et qu’un « vaste chantier » reste à accomplir. Il en appelle à la responsabilité collective pour donner une chance à la nouvelle constitution, estimant qu’il est essentiel de soutenir les initiatives actuelles afin de consolider les fondations d’un Gabon plus stable et prospère. Il insiste sur le fait que l’adoption de cette nouvelle constitution permettra au Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) de laisser une empreinte positive dans l’histoire du pays et de garantir une transition pacifique.

Un appel à l’unité et à un nouveau souffle pour la jeunesse

Outre les réformes politiques, Amir Alexandre Carron a exprimé son souhait de voir la jeunesse gabonaise jouer un rôle central dans la construction de l’avenir du pays. Il plaide pour un changement de paradigme dans la gouvernance, encourageant le président Oligui Nguema à inclure tous les citoyens, sans distinction d’appartenance familiale ou de clivages politiques. Dans ce sens, il invite à la promotion d’une nouvelle génération de leaders gabonais, affirmant que l’intronisation d’une « nouvelle classe » de jeunes est essentielle pour insuffler un nouveau souffle dans les institutions et redonner espoir aux citoyens.

Les jeunes du Komo Océan, selon lui, aspirent à contribuer activement à la transformation sociale et économique de leur département, avec un regard attentif aux besoins locaux en matière d’infrastructures, de santé et d’éducation. Pour Carron, la jeunesse constitue un atout majeur, capable de bâtir un Gabon plus inclusif et résilient. Il appelle donc à une mobilisation massive pour le « OUI », avec la conviction que l’avenir du pays repose sur la pleine participation de cette nouvelle génération dans les processus de décision.

Une attente forte envers le Chef de l’État

Amir Alexandre Carron n’a pas manqué de partager l’espoir des populations du Komo Océan de voir le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, se rendre en personne dans leur département. Cette visite permettrait au chef de l’État de s’imprégner des réalités locales et de mieux comprendre les défis auxquels font face les habitants du Komo Océan. Ce déplacement, au-delà de son caractère symbolique, serait un geste fort de proximité et de solidarité avec les populations de cette région.

Pour Carron, la présence du président marquerait un signal de reconnaissance des efforts fournis par les habitants du Komo Océan et renforcerait leur engagement à soutenir les actions du gouvernement. Il invite donc le chef de l’État à considérer cette visite comme une opportunité de renforcer le dialogue et d’exprimer sa volonté d’inclure tous les Gabonais dans le projet de renouveau national.

Un appel à l’espoir et à l’action

À travers son appel au « OUI« , Amir Alexandre Carron s’affirme comme un acteur de changement pour sa communauté et un porte-parole des aspirations de la jeunesse gabonaise. Conscient des défis auxquels le Gabon est confronté, il croit fermement que cette nouvelle constitution représente une chance de transformation profonde et de renforcement de la démocratie.

Pour les populations du Komo Océan, ce référendum est bien plus qu’une simple consultation électorale ; c’est un choix pour l’avenir, un engagement envers la stabilité et la prospérité du pays. À l’approche de cette date cruciale du 16 novembre, Amir Alexandre Carron incite chaque citoyen à faire preuve de responsabilité et à voter « OUI » pour bâtir ensemble un Gabon résilient, uni et ancré dans une gouvernance renouvelée.

Times Infos

Par Serge Kombila.

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