Dans la foulée du dialogue national inclusif tenu durant un mois au Gabon, qui a abouti à la mise sur pieds d’un certains nombres importants des décisions axées sur la nouvelle feuille de route avenir du pays, la formation d’un nouveau gouvernement n’est pas en reste, les réactions sont mitigées au sein de la population au regard de certaines tares et du laisser-faire orchestré par les membres du gouvernement de la Transition dont la propagande et l’ascension des copains-coquins a fait le beau temps.
Alors que certains saluent cette initiative comme un pas vers une gouvernance plus inclusive et représentative, d’autres expriment des préoccupations quant à l’efficacité et à la légitimité de ce processus.
Les partisans du dialogue national ont souligné durant ces assises, l’importance de la participation de divers acteurs politiques et sociaux dans la prise de décision gouvernementale. Selon eux, cette démarche permettrait de promouvoir l’unité nationale et de répondre aux préoccupations de toutes les composantes de la société gabonaise.
Cependant, certains critiques remettent en question la sincérité et l’efficacité de ce dialogue, soulignant certaines lacunes dans le processus de consultation et de représentativité. Ils craignent que certaines voix ne soient pas correctement entendues et que les décisions prises ne reflètent pas véritablement les besoins et les aspirations du peuple gabonais.
Sur cet aspect, les gabonais redoutent de la véritable fiabilité de ce futur gouvernement lorsqu’il est constaté la présence des anciens barons du régime déchu au sein de la haute administration du pays, « oui, il se dit ça et là qu’il sera fait un nouveau gouvernement dans les prochaines semaines dans notre pays mais, mon souhait n’est tout autre que celui de demander au Chef de l’Etat de se débarrasser des anciens qui ont été de près comme de loin acteur de la chute du pays. Aussi, qu’il mette fin au fiasco de ses ministres qui passent le temps à créer un empire administratif pour se faire de l’argent », s’est indigné un participant du récent dialogue national inclusif.
Dans un contexte marqué par des défis socio-économiques persistants et des tensions politiques, l’avenir et la constitution du nouveau gouvernement suscite donc des interrogations au sein de la population car, des vieilles méthodes subsistent toujours. Il reste à voir comment cette future équipe gouvernementale répondra aux attentes et aux défis du pays, et si elle parviendra à instaurer un climat de confiance et de stabilité politique.
Nous y reviendrons…
Times Infos
Par Alexi Moukétou.