Trump secoue la scène mondiale : retrait de l’OMS et réhabilitation des militaires non vaccinés

Le retour de Donald Trump sur la scène politique américaine marque une rupture radicale avec les politiques internationales et sanitaires de ses prédécesseurs. Dans un geste qui ne manquera pas de susciter la controverse, l’ancien président, désormais de retour au pouvoir, a officiellement retiré les États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Parallèlement, il a signé un décret réhabilitant des milliers de militaires ayant refusé la vaccination contre la COVID-19. Ces décisions, audacieuses mais controversées, annoncent une réorientation marquée de la politique américaine.

Une rupture stratégique avec l’OMS

Le retrait des États-Unis de l’OMS, justifié par Donald Trump comme une réponse à ce qu’il qualifie de « mauvaise gestion et d’influence politique excessive », rappelle les tensions qui avaient déjà éclaté en 2020 sous sa précédente administration. À l’époque, Trump avait accusé l’organisation de collusion avec la Chine et d’avoir échoué à contenir la pandémie de COVID-19.

Cette fois, Trump va plus loin en concrétisant cette rupture, malgré les appels de la communauté internationale. L’OMS, tout comme des dirigeants mondiaux, a exprimé ses regrets, soulignant l’impact potentiel de cette décision sur la coopération mondiale en matière de santé publique. Alors que les pandémies nécessitent une réponse coordonnée, l’absence des États-Unis pourrait fragiliser des initiatives cruciales.

Mais pour Trump et ses partisans, ce retrait est vu comme un moyen de « reprendre le contrôle » sur la souveraineté américaine et d’investir dans des solutions nationales. Ce geste divise : certains saluent une approche plus indépendante, tandis que d’autres redoutent un isolement nuisible au leadership américain.

Réhabilitation des militaires non vaccinés : symbole d’un revirement politique

Dans le même élan, Donald Trump a signé un décret réhabilitant plus de 8 000 militaires qui avaient été renvoyés pour avoir refusé de se faire vacciner contre la COVID-19. Cette mesure inclut le paiement des arriérés de salaire et la reconnaissance de leurs droits.

Cette décision fait écho à une promesse de campagne visant à restaurer les droits des individus opposés aux politiques sanitaires jugées coercitives. Elle représente une victoire pour une frange conservatrice de la population américaine qui considère les mandats vaccinaux comme une atteinte aux libertés fondamentales.

Cependant, ce geste suscite aussi des interrogations. La réintégration de ces militaires pourrait créer des tensions au sein de l’armée, en remettant en question la discipline et la cohésion nécessaires à son bon fonctionnement. Certains critiques y voient une politisation excessive des forces armées, alors que d’autres applaudissent une démarche qu’ils estiment juste et réparatrice.

Un impact sur la politique intérieure et internationale

Ces décisions s’inscrivent dans une stratégie plus large de Donald Trump visant à mobiliser sa base électorale en adoptant des mesures populistes et clivantes. À l’échelle nationale, elles renforcent son image de leader déterminé à défier l’establishment et les normes établies.

Sur le plan international, toutefois, ces annonces risquent de nuire à la réputation des États-Unis en tant que partenaire fiable. Le retrait de l’OMS pourrait isoler davantage le pays dans les forums mondiaux, tandis que la réhabilitation des militaires non vaccinés alimente des débats sur la gestion des crises sanitaires.

Un retour sous le signe de la polarisation

En somme, Donald Trump revient avec fracas, en tenant ses promesses de campagne et en mettant en œuvre une vision politique qui divise profondément. Si ces mesures satisfont une partie de l’opinion publique, elles suscitent des préoccupations quant à leurs implications à long terme, tant pour les États-Unis que pour le reste du monde.

L’avenir dira si ces décisions permettront à Trump de consolider son pouvoir ou si elles mineront davantage la cohésion nationale et l’influence américaine sur la scène internationale. Une chose est sûre : ses choix, audacieux et polarisants, ne laissent personne indifférent.

Times Infos 

Par Cédric Baloch.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *